Seconde étape, nous partons du joli Château de la Baume en photo ci-contre. Il fait déjà un peu chaud et surtout le vent qui nous faisait tellement du bien hier n'est pas là. En plus, le boulet que je suis a oublié de prendre sa crème solaire. Aie !!!!

Le parcours se poursuit toujours dans des forêts de feuillus, mais il est beaucoup plus vallonné qu'hier. Nous avons quand même eu nos radars qui se sont mis en alerte champignon. Passé 1200 mètres d'altitude, il y en avait mais que des mauvais. Dorénavant, on sait à quelle hauteur ils poussent en cette saison.

Nous croiserons tout au long de la journée beaucoup d'agriculteurs en plein travail. La hauteur de l'herbe et les orages prévus ce soir et demain sont sans doute autant de raison du travail acharné. Nous nous sommes permis de les questionner en voyant un amoncellement d'herbe fraîchement coupée et tassée par un tracteur. Il s'avère que les éleveurs utilisent l'herbe de 2 façons : soit en botte ou rouleau (ce que nous voyons le plus souvent dans le champ), soit en faisant un énorme tas qu'ils bâchent par la suite pour le faire fermenter. Cette dernière est d'ailleurs plus riche et est utilisée en mélange de celle issue des ballots de foin.

Une fois cette minute pédagogique passée, nous avons continué vers la vallée suivante où nous avons fait la pause repas. Face au vallon, le silence est roi et seules quelques cloches de vaches résonnent ici et là.

Puis, il est temps de remonter sur le plateau où nous attendent 3 kilomètres de souffrance. Sur un DFCI, sans ombre, sans un pouce de vent car entouré de haut pins, et avec un soleil au zénith. L'arrivée au relais fut une délivrance et le Perrier Menthe de circonstance.

Nous finissons donc la journée au bout de presque 22 kilomètres et un peu moins de 600 de D+.

Au programme de demain -- de la descente pour rejoindre St Chély d'Aubrac.