Second jour. Les sensations sont bonnes au départ et je décide de conjurer le sort. Malgré le temps menaçant, je refuse de mettre la cape. Je me dis que le ciel va se lever et que tout va aller. Au final, nous aurons du beau temps toute la journée. Yess !!!

Celle-ci commence le long de l'océan alors que nous sommes à marée haute. Nous sommes donc bercés par le bruit des vagues et des galets qui roulent. Avec le vent qui nous amène des embruns, nous avons nos trois sens en éveil : la vue, l'ouïe et l'odorat sont mis à l'épreuve .

Un spectacle réjouissant qui ne durera que la première moitié de la balade. D'ailleurs, le rythme est lent, et nous nous arrêtons souvent pour immortaliser le moment.

Bien nous en prend, car après une halte pour le repas face à la baie sans eau, marée basse oblige, le parcours continue sur des chemins moins accueillants.

Nous alternerons les portions de route et les portions sur les gros galets. Tout cela face au vent. Un enfer pour les pieds mais aussi pour le moral. Du coup, nous avons accéléré le mouvement, las du chemin qui se présentait à nous. Seules deux plages de sables blancs magnifiques nous ont fait tenir le coup.

Au final, pour un tracé prévu pour 17 kilomètres, nous finissons la rando avec 20 kilomètres pour un peu plus de 300 de dénivelé.