Quatrième étape, nous partons du centre de Saint Chély d'Aubrac. Cette étape s'annonce compliquée car très vallonnée et très longue.

Dès les premiers kilomètres, nous nous élevons vers le plateau de l'Aubrac. Il fait frais (10°) mais ce n'est pas désagréable sur cette première partie de montée. Nous faisons toujours route avec les Saint-Jacques et nous pouvons voir ici et là certains monuments à leur gloire.

A la sortie de la forêt, ça se durcit avec un vent très fort qui nous secoue les bâtons et nous glace le menton.

Heureusement, cela ne dure pas et nous replongeons dans la forêt pour nous mettre à l'abri. Les descentes comme les montées ne sont pas simples pour le corps et elles s'enchainent sans ménagement.

Le 4ème jour est toujours le plus compliqué et la typologie de l'étape n'aide pas à cela.

Nous poursuivons donc notre effort tantôt en pleine forêt, tantôt en lisière surplombant les vallées et les pâtures aussi belles les unes que les autres.

Au bout de 18 kilomètres, il est temps de manger non pas chez Bras mais face à la vallée du lot et au Causse Comtal, lieu de mes débuts de salarié. La reprise après le repas est très dure. Les jambes et les pieds font souffrir et pourtant il reste encore plus de 7 kilomètres jusqu'au Foirail. Cela nous a paru une éternité.

Nous finirons donc la journée au bout de plus de 25 kilomètres sur le foirail de Laguiole. Extenué mais ravi de l'avoir fait. Plus de 950 de D+ quand même sur l'ensemble de l'étape. La vitesse moyenne de déplacement prouve la dureté de l'étape. Mais vous connaissez le dicton : Qui veut aller loin ménage sa monture.

Au programme de demain journée de récupération avec une petite étape de 17 kilomètres et pas de difficulté sur le trajet.