Comme prévu, nous avons démarré la randonnée tôt. Autour des 10° et sous un temps nuageux sans pluie. Mes séjours répétés avec l'Ours dans la région depuis une décennie m'ont apporté l'expérience suffisante pour ne pas avoir froid et être précautionneux.

Après un démarrage tranquille avec les mollets qui tirent un peu, nous avons pris le rythme sans aucun soucis.

Et petit à petit le temps s'est levé, mais le vent ne s'est pas calmé. Nous avons donc profité de passages très Cévenol avec du granit érodé qui fait un tapis de sable sur le chemin, de genêts avec une senteur subtile et enivrante, et les pins avec pignes de pin au sol.

Puis des chemins très "Haute-Loire", des champs de blé et de lentilles, une terre rouge ou grise avec des morceaux de pouzzolane.

Le seul regret est de ne pas pouvoir partager les odeurs du parcours : le genêts bien sûr, mais l'herbe fraichement coupée pour le foin, les sous-bois, la résine du pin mais aussi les bonnes vieilles bouses de vaches.

Au final, cette étape était dure mais intéressante. Rondement menée, nous avons parcouru les 24,32 kilomètres en un peu moins de 6 heures 25. Avec un dénivelé positif de 929 mètres.

Demain étape plus plate et seulement 20 kilomètres au compteur.

Ah, et j'allais oublié, nous avons fini la journée au Lac du Bouchet, un incontournable. Je vous mets la photo ci-dessous. L'eau était froide mais c'est très bien pour la récupération.